Aucune pratique de BDSM n’est le même niveau. En effet, tout dépend des envies et des limites des partisans. Chacun a ses moyens et chacun a ses satisfactions. Certains couples auront besoin d’aller vraiment loin pour être satisfait si d’autres atteindront le fantasme avec des techniques courantes. Les ébats se déroulent entre dominant et soumise.
La personne soumise est souvent qualifiée de poupée, d’esclave, d’élève, de jouet, …. A chaque appellation correspond cependant un degré de soumission bien précise.
Les termes ne seront pas aussi pris au sens propre. Si une femme s’adonne à devenir un esclave d’un homme, rien ne se réfère à l’esclavagisme dans la pratique. En effet, ils continueront à échanger des propos et à converser. En effet, un maître d’esclave ne ferait que de donner des ordres.
Les 9 degrés de soumission
Maîtriser les relations Dominant/soumise relève d’une grande difficulté. Pleines de confusions et d’incompréhension peuvent se produire pour qualifier une dominatrice toulouse. Cependant, il est possible d’attribuer chaque cas à niveau correspondant. Diane Vera a pu établir une méthode qui permette de classifier une pratique BDSM selon 9 niveaux : « 9 leves of soumission ». La méthode a été publiée durant les années 80 dans le « The Lesbian S/M Safety Manual ». Ils sont :
1- La Masochiste et non soumise : appelée aussi la fétichiste sensuelle, son but est de sentir la douleur combinée à une pigmentation des sensations. Des nouvelles méthodes l’intéressent particulièrement. Il s’agit de personne ayant encore toute sa tête qui n’a rien à foutre de l’obéissance ou de l’abaissement. Elle ne se soucie pas du plaisir d’autrui, et ne cherche surtout pas à satisfaire son partenaire.
2- La pseudo soumise mais non esclave : qui souhaite être soumise mais non pas de la même manière que l’esclave. Ayant une préférence en étant traitée come une étudiant, un enfant, ou un travailleur forcé, elle s’inquiète de l’humiliation. Servir son maître ne pose aucun problème pour elle tant qu’elle fixe les conditions et les règles.
3- La pseudo soumise et esclave par jeu : n’a rien contre la satisfaction des envies sadiques de son maître. Appréciant être traité comme un esclave, elle fixe avant ses règles avant le jeu. Elle prend en main l’avancement de la séquence.
4- La vraie soumise mais non esclave : selon un temps donné et des limites fixées, elle s’adonne totalement à la domination de son partenaire. Son désir sera assouvi et celui de son maître. Aimant faire du suspense, la douceur et la fragilité les excitent les plus. Tant que les règles sont suivies, elle se laisse faire. Son propre fantasme est celui qui l’intéresse le plus.
5- La vrai soumise et esclave par jeu : elle s’adonne aussi à son homme pour une durée fixée mais cette fois durant certaines séquences seulement. Les limites seront négociées par les deux partisans. Son but sera d’être satisfait tout en étant le jouet de son maître. Plus érotique que hard, la douleur est sensible pour elle. Si elle l’adore, elle le camouflera. Elle ne pose aucun problème avec les dominants mal-attentionnés dans le domaine des limites.
6- L’esclave à court terme : les restrictions seront posées à l’avance, elle laisse le contrôle après à son partenaire. Elle accepte toute pratique soft ou hard. A un moment donné de la pratique, elle sera esclave à 100%. Et elle décide d’y mettre fin quand elle veut même après quelques jours. Elles sont souvent représentées par les maîtresses ou les maîtres dans les relations extraconjugales. La femme sera à décider du début de la domination de son homme.
7- L’esclave à temps partiel avec consentement : son dominant n’a le pouvoir sur elle que certains temps dont elle décide. En effet, cet homme sera un maître qu’elle peut obéir et combler par le sexe et les pratiques érotiques. Elle travaillera plus mais aura toujours du temps pour son maître.
8- L’esclave à temps plein avec consentement : la soumise exerce son rôle dans le seul but d’assouvir l’envie de son maître. Seulement que le dominant doit l’avoir comme principale source de plaisir et de désir. Plus similaire à une femme au foyer, son agrément change la situation. Il sera plus intéressant si l’homme est le soumis.
9- L’esclave totale avec consentement et aucune limite : le niveau le plus élevé et idéal. Réellement, aucun des adeptes n’arrive à ce stade entre eux. La situation engendre la dépersonnalisation, et des répercussions sociales et économiques. En effet, un esclave totale devra faire tout ce qu’on lui ordonne. Ce qui explique « aucune limite » dont l’auteur elle-même se pose des questions.
Que signifie « dépersonnalisation » ?
Dans le langage courant, elle se réfère au lavage de cerveau. Il s’agit d’une technique consistant à changer, à convertir, à reconstruire le mode de penser d’une personne. Ainsi, le sujet n’aura que les pensées et les comportements que le maître désire. Le profit d’autrui, plus précisément son maître, passera avant tout.
Sur l’échelle de la soumission, le niveau le plus élevé est le seul à engendré la dépersonnalisation. En effet, s’il n’y a pas de limite, l’esclave ne pourra dire d’arrêter.